
Qui suis-je ?

D’aussi loin que je puisse me rappeler, j’ai toujours eu une passion pour le monde végétal et les histoires qui l’entourent. Du « petit peuple » des forêts Bretonnes, jusqu’au Dahu Savoyard, les légendes ne manquent pas.
Ce monde féerique a été la clef de voûte de mon amour pour les plantes.
Petite, et grâce à la transmission de connaissances inter-générationnelles de ma famille, l’idée que les plantes pouvaient êtres bonnes à manger, pouvaient servir à me soigner ou encore à décorer la maison germait dans mon esprit.
C'est parce que cette nature et ces fleurs me fascinaient que j'ai décidé de devenir fleuriste. L'apprentissage de la botanique et la reconnaissance des végétaux m'ont passionné.
Après quatre années d’apprentissage, je décide de continuer l’aventure végétale et me dirige vers un métier autrement plus physique : paysagiste. Les connaissances qui contribuent à pouvoir exercer ce métier sont tellement vastes ! Botanique, arbres, arbustes, plantes d’ornements, annuelles, bisannuelles, insectes, maladies….
Mais aussi les « mauvaises herbes » : le cauchemar de beaucoup de jardiniers. Ces plantes spontanées, j’ai été la première à les arracher sans scrupules, en bon petit soldat du jardin ! Mais les massifs de fleurs doivent êtres beaux, dépourvus de végétaux qui n’auraient pas été plantés par l’Homme. Un vrai conditionnement !
Et puis, toujours en quête de nouvelles connaissances, j’ai commencé à me plonger dans la phytothérapie (autrement dis, le soin par les plantes). Alors, je me suis rendu compte que, en plus d’être bonnes pour ma santé, j’avais la possibilité de consommer la plupart de ces herbes !
Au départ, l’idée de me faire une salade avec des herbes sauvages m’a paru folle. Pourtant, tout le monde connaît la salade de pissenlits, c’est un classique de la gastronomie française ! Alors pourquoi pas d’autres de leurs congénères ? En creusant un peu plus cette piste, ces plantes que j’avais passé des années à arracher sans vergogne devenaient un garde-manger à ciel ouvert.
Mieux encore, contrairement au reste des végétaux plantés, ces ressources poussaient là, spontanément. Elles ne me coûtaient rien. Mon conditionnement prenait fin, pour le meilleur.
Aujourd’hui, les Chemins de Gaïa est la concrétisation de l’envie de vous faire voir la nature sous un autre jour, la possibilité d’avoir une alimentation plus respectueuse de l’environnement mais aussi pour que le désherbage ne soit plus jamais une corvée, mais une simple cueillette.
L’expérience que je vous propose à présent passe par les 5 sens, mais aussi par la mythologie et les histoires surprenantes qui entourent le monde végétal .
Parce que le Retour aux Sources que je prône, c’est aussi ça : apprendre en s’amusant.